La philo

Ma pratique professionnelle s’apparente à celle du luthier, du facteur d’instruments.
Je propose à tout un chacun de construire ou de restaurer son «outil-voix», son corps-instrument», par le biais d’une prise de conscience proprioceptive de l’anatomie du chanteur, de l’orateur, dans la vie quotidienne et en situation de représentation.

Dans ce laboratoire personnel nous recherchons une voix souple et libre dans un corps ancré aux tensions musculaires justes, comme un voilier en somme!
Une voix telle un petit acrobate que l’on apprivoise, et qui trouve sa place dans le corps puis, dans la structure rythmique et enfin dans les hauteurs.
Une voix libre et naturelle dans le chant, dans la parole.

Les cours s’adressent à toute personne à la recherche de son potentiel en voix parlée et chantée, ainsi qu’aux artistes évoluant dans le monde du spectacle, et aux personnes ayant des problèmes vocaux (avocats, guides, professeurs, conférenciers, …)

Les ateliers de groupe sont ouverts à toutes les personnes désireuses d’explorer leur capacité naturelle au chant et au jeu théâtral. De s’approprier un répertoire diversifié, de rechercher son propre style sans vouloir ressembler à un profil standard. Tout ceci dans un esprit de recherche, de travail, de plaisir, de jeu, de respect réciproque. Avec ponctualité, régularité et implication.

Il m’importe de préciser que je ne souhaite pas usurper la compétence des professionnels de la santé.
Chanter apporte du bien-être comme des interrogations. Des instants de jubilation comme des moments de découragement.
Respirer, sortir sa voix, chanter, jouer, courtiser sa fantaisie musicale, titiller l’artiste en soi, chercher à ce que son mental soit un allié plus qu’un saboteur ou un censeur… Tout ceci peut avoir, évidemment, des effets thérapeutiques sur la personnalité, mais ils sont secondaires, et non l’objectif des cours et des ateliers.

«…en moi, la conscience humaine s’est confondue avec l’instinct animal, je me souviens de tout, et je revis chaque existence en moi-même…»
extrait de «La Mouette» d’Anton Tchekhov